La capitale congolaise fait face à une nouvelle dégradation alarmante de ses infrastructures routières. L’avenue Libération (ex-24 novembre), l’une des artères principales de Kinshasa, est presque coupée en deux au niveau de son croisement avec la rue Mpanzu, dans la commune de Selembao, à la suite de la pluie torrentielle qui s’est abattue dans la nuit de mardi à mercredi.
Sur place, le constat est préoccupant. La chaussée s’est profondément affaissée, laissant un passage difficilement praticable, même pour les véhicules légers. Les gros camions, quant à eux, ne peuvent plus circuler sur ce tronçon, ce qui paralyse une partie importante du trafic vers le centre de la ville.
« Voyez comment, en une seule pluie diluvienne, une route aussi importante que Libération se retrouve pratiquement coupée en deux (…) Même les motocyclistes éprouvent d’énormes difficultés pour passer ici », s’indigne Bertin Magata, chef de rue Luyeye.
Les riverains appellent à une intervention urgente des autorités compétentes pour réhabiliter ce tronçon stratégique et prévenir de nouveaux effondrements en cas de nouvelles pluies. Cette situation relance le débat sur la vulnérabilité des routes de Kinshasa face aux intempéries et l’urgence d’un plan structurant d’assainissement et de drainage des eaux.