Depuis Lubumbashi, la sénatrice honoraire Bijoux Goya tire la sonnette d’alarme face à ce qu’elle qualifie de « crise généralisée » en République Démocratique du Congo. Elle plaide pour la tenue urgente d’un dialogue inclusif, estimant que seul un échange franc entre Congolais peut permettre de sauver la nation. « La RDC est une propriété commune », rappelle-t-elle, appelant toutes les forces vives à se réunir autour d’une même table.

S’éloignant de toute posture partisane ou fanatique, Bijoux Goya insiste : « Il ne s’agit pas ici d’un débat entre opposition et pouvoir, mais d’un sursaut de conscience ». Elle déplore la détérioration du quotidien des Congolais, victimes d’une gouvernance qu’elle juge déconnectée et insensible à leurs souffrances.

La sénatrice honoraire estime également que les opposants Joseph Kabila et Moïse Katumbi, actuellement contraints de vivre hors du pays, doivent pouvoir revenir librement, car, dit-elle, « ils sont Congolais comme tous les autres ». En tant que femme, elle rappelle avec force : « Seule une mère peut attester de la nationalité ou de la filiation de son enfant ».

Refusant de se taire face aux injustices, malgré les risques liés à un régime qu’elle qualifie de dictatorial, Bijoux Goya affirme s’engager aux côtés de toute personne, Congolaise ou étrangère, dont la contribution peut aider à sortir le pays de l’impasse actuelle.

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