Ce samedi, Seth Kikuni Masudi, président du parti Piste pour l’Émergence, a été arrêté dès son arrivée à l’aéroport de N’Djili. L’homme politique revenait de Nairobi, où il avait participé au conclave de l’opposition initié par Joseph Kabila, visant à unir les forces démocratiques du pays.
Une interpellation choc
À peine descendu de l’avion, Seth Kikuni a vu son passeport confisqué par la DGM. Des agents se réclamant de l’ANR et de la DEMIAP l’ont ensuite emmené vers une destination inconnue. Ses collaborateurs sur place ont perdu tout contact avec lui.
Pour beaucoup, il s’agit d’une manœuvre politique pour pour intimider l’opposition et faire taire l’une des voix les plus influentes de la nouvelle génération politique congolaise.
Le parti crie au scandale
Dans un communiqué vibrant, le parti dénonce “cette arrestation illégale et honteuse”. Le texte souligne :
« Le Président KIKUNI n’a commis aucun crime ! C’est une prise d’otage politique qui doit cesser immédiatement. »
Le parti accuse le régime de piétiner la loi et de transformer l’État en instrument de répression. Il exige sa libération immédiate et inconditionnelle.
Une attaque contre la démocratie
Cette arrestation intervient après la participation de Seth Kikuni au conclave de Nairobi, et montre que la jeunesse politique et les voix nouvelles dérangent le pouvoir en place. Les droits fondamentaux et la liberté d’expression sont à nouveau piétinés au nom de la sécurité de l’État.
Appel à l’unité et à la mobilisation
Le parti Piste pour l’Émergence appelle tous les militants, les forces démocratiques et la société civile à rester mobilisés et à exiger justice.
« Le Congo ne peut se construire sur la peur et la terreur. Nous resterons debout pour la liberté et la justice », conclut le communiqué.
