La situation sécuritaire demeure inquiétante dans la ville de Goma, chef lieux de la province du Nord-Kivu, zone contrôlée par l’AFC/M23. Des morts, enlèvements, vols nocturnes ne cessent d’y être signalés au quotidien par des bandits armés difficilement identifiables.

Des dizaines de morts dans dans semaines seulement.

À l’intervalle de deux semaines depuis le début du mois de décembre, aux moins 14 personnes ont été tués dans la ville de Goma et la partie nord en territoire de Nyiragongo. Selon le magazine hebdomadaire Goma+ qui révèle ces statistiques, toutes les victimes respectivement 11 hommes et 3 femmes, sont tous morts dans des circonstances confuses.

Parmi ces cas, 3 sont attribués aux éléments du M23. La même source note également parmi les victimes, une jeune fille violée puis exécutée et un écolier enlevé, rançonné puis tué par ses ravisseurs qui demeurent inconnus.

Une inquiétude continuelle prend le règne

Outre ces tueries, plusieurs cas d’incisions nocturnes des bandits armés sont répertoriés par le magazine hebdomadaire Goma+. Ils concernent majoritairement les quartiers Ndosho, Lac-Vert et Majengo. Des accidents mortels de circulation, renforcent l’inquiétude de cette population mertrie sous le contrôle total de cette partie par les éléments de l’AFC/M23.

Les festivités dans une situation sécuritaire incertaine

Alors que la population se prépare pour les festivités qui approchent, la montée de la criminalité à Goma et ses périphéries, reste un facteur nuisible pour les préparatifs. Le magazine hebdomadaire Goma+ interpelle les autorités en place sur la protection de la population locale, afin de mettre fin à ces cas de violations des droits humains qui s’ajoutent à bien d’autres déjà rapportés dans cette zone depuis son occupation par la rébellion.

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