Le Front démocratique africain (FDA) a dénoncé, ce samedi 13 décembre, ce qu’il qualifie de menaces, d’intimidations et de persécutions politiques visant l’ancien président de la République démocratique du Congo (RDC), Joseph Kabila Kabange, aujourd’hui sénateur à vie.

Dans un communiqué signé par son président et porte-parole, Albert Mukulubundu Muke, le FDA accuse le régime du président Félix Tshisekedi d’être à l’origine du pillage de la résidence de Joseph Kabila, une opération qui aurait été menée par des éléments de la Garde Républicaine.

Accusations de persécution politique

Selon le FDA, ces actes s’inscrivent dans une logique d’« acharnement injustifié et inacceptable » contre l’ancien chef de l’État. La formation politique évoque une persécution systématique qui durerait depuis plusieurs mois.

Parmi les faits dénoncés figurent le pillage présumé des biens de Joseph Kabila, la levée de son immunité parlementaire, qualifiée d’« anticonstitutionnelle », ainsi qu’une condamnation à la peine capitale prononcée par l’auditorat militaire de Kinshasa.

Pour le FDA, cette procédure judiciaire serait « manifestement politique » et « téléguidée par le pouvoir en place ».

Restrictions des activités politiques

Sur le plan politique, le communiqué dénonce également l’interdiction des activités de la plateforme « Sauvons la RDC », dirigée par Joseph Kabila. Selon le FDA, cette structure se verrait refuser l’organisation de réunions sur l’ensemble du territoire national, en violation des libertés fondamentales garanties par la Constitution congolaise et par les instruments internationaux ratifiés par la RDC.

Un climat jugé incompatible avec le dialogue

Le Front démocratique africain estime que ces pratiques constituent un obstacle majeur à toute décrispation politique et compromettent les perspectives d’un dialogue inclusif entre Congolais. Le parti réaffirme par ailleurs sa « confiance totale » en Joseph Kabila Kabange, président de la plateforme Sauvons la RDC.

Dans un ton particulièrement virulent, le FDA appelle enfin le peuple congolais à « s’opposer résolument aux pratiques liberticides », qu’il considère comme les « signes annonciateurs de la fin de règne d’un régime aux abois ».

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *