Après le pillage dans une des résidences de l’ancien président de la république par la Garde Républicaine à Kinshasa, l’ancien gouverneur du Lualaba et proche de Kabila, Richard Muyej, a réagi via son compte X. Son message, relayé sur ce réseau social, s’inscrit comme une mise en garde politique contre ce qu’il considère comme une accumulation d’actes hostiles visant certaines figures majeures de la vie nationale.
Sans reprendre l’intégralité de sa publication, Richard Muyej dénonce un climat marqué par l’arbitraire, la stigmatisation et une remise en cause préoccupante des principes de l’État de droit. Selon lui, ces pratiques, au-delà de leur portée symbolique, contribuent à la dégradation de l’image des institutions et fragilisent davantage un pays déjà confronté à de profondes crises politiques et sociales.
Dans son message publié sur X, Richard Muyej, élargit son analyse à la situation du Katanga, qu’il décrit comme de plus en plus alarmante. Il évoque un contexte d’insécurité persistante, des frustrations sociales croissantes et des accusations récurrentes de marginalisation politique et économique des populations locales. À ses yeux, les pressions exercées sur plusieurs leaders politiques et sociaux originaires de cette région accentuent un sentiment de rupture avec le consensus national.
Richard Muyej s’interroge également sur la cohérence entre les appels officiels à la cohésion nationale et certaines pratiques observées sur le terrain. Il rappelle que le poids historique et territorial de figures comme Joseph Kabila ou Moïse Katumbi demeure une réalité politique difficile à ignorer et que toute démonstration de force pourrait, selon lui, aggraver les tensions existantes.
Enfin, l’ancien gouverneur insiste, sur la nécessité d’une désescalade fondée sur le dialogue. Il estime que l’exclusion des initiatives de concertation au profit de réponses coercitives risque d’alimenter durablement le ressentiment et de compromettre la stabilité du pays.
Par cette sortie médiatique, Richard Muyej se positionne comme une voix critique appelant à l’apaisement, à la retenue et à un dialogue sincère, qu’il présente comme l’unique voie pour préserver la cohésion nationale face à une crise politique qu’il juge profonde et potentiellement dangereuse.
