Le mois de novembre n’a pas été rose pour la population de la chefferie de Bashwagha, dans le secteur de Bapere, territoire de Lubero (Nord-Kivu). Plusieurs incursions rebelles, de jour comme de nuit, ont été rapportées dans cette région, laissant derrière elles des civils tués et des blessés.

Ces attaques répétées, attribuées à des présumés rebelles ougandais, ont entraîné l’arrêt de nombreuses activités socio-économiques. Les habitants des zones les plus touchées avaient été contraints de fuir leurs villages pour se réfugier dans des endroits plus sûrs.

« Depuis le 15 novembre, plusieurs activités socio-économiques sont restées suspendues jusqu’à ce jour dans les villages touchés par les massacres », a déclaré Vianney Kitswamba, membre de la société civile et président du comité local de protection communautaire en chefferie de Bashwagha.

Un bon vent souffle après la tempête

Après ces incursions meurtrières, une accalmie est désormais observée dans la région.
« En début de ce mois de décembre, une certaine accalmie s’observe après les tueries des civils dans la partie ouest de la chefferie », témoigne encore Vianney Kitswamba.

Appel à la mise en place d’un plan de contingence

Le comité local de protection communautaire appelle toutefois les services de sécurité à mettre en place un plan de contingence, afin de prévenir de nouvelles attaques et neutraliser l’ennemi en amont.

« Cela permettra de garantir le retour des populations et la reprise des activités », souligne Vianney Kitswamba. Il exhorte également les organisations humanitaires à déployer une assistance dans les villages qui accueillent un grand nombre de déplacés internes affectés par la crise liée aux ADF.

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