Dans le groupement Isale Kasongwere, chefferie des Bashu, territoire de Beni (Nord-Kivu), des éléments identifiés comme appartenant aux groupes Wazalendo, notamment « Léopard » et « Bana Balamuka », sont accusés de semer la terreur au sein de la population locale. Plusieurs exactions à l’encontre de civils sans défense leur sont attribuées.
Le mardi 18 novembre, un jeune garçon nommé Exaucé Kaniki a été violemment agressé par un groupe de ces éléments. D’après une organisation locale de défense des droits humains, la victime, tenancier d’une cabine de recharge, gardait un power bank appartenant à ces miliciens. À leur arrivée, ils ont trouvé la cabine fermée. Furieux, ils ont passé à tabac Exaucé Kaniki à son retour, lui infligeant des coups de fouet qui lui ont causé une fracture aux côtes.
La même organisation rapporte qu’un autre incident s’est produit la semaine précédente. Un élément, visiblement ivre, a tiré plus de dix balles réelles dans la zone, prétextant la perte d’une radio. Cette scène a provoqué une vive psychose parmi les habitants.
Face à ces actes, la société civile de la chefferie des Bashu dénonce fermement ces violences qu’elle qualifie de violations graves des droits humains. Elle appelle la synergie des Wazalendo à un recadrage strict de ses éléments et exhorte le gouvernement congolais à restaurer l’autorité de l’État dans cette partie du territoire, où la population vit un véritable calvaire.
