La députée nationale Christelle Vuanga, élue de la Funa, a officiellement déposé sa candidature au poste de Rapporteur adjoint du bureau de l’Assemblée nationale. Engagée de longue date dans les travaux parlementaires et très active dans sa circonscription, l’élue entend mettre son expérience au service d’un fonctionnement rigoureux de la Chambre basse.

Une initiative saluée, mais clivante

Sa candidature aurait pu être perçue comme une opportunité de renforcer la représentativité féminine dans les instances dirigeantes de l’Assemblée. Cependant, en la déposant en indépendante, Christelle Vuanga a déclenché une onde de choc au sein de son propre parti, Ensemble pour la République de Moïse Katumbi.

Une fracture interne mise à nu

Peu après sa déclaration, le parti a présenté une candidature concurrente : celle de Clotilde Mutita Kalunga, députée de Lubumbashi, pour le même poste. Ce geste a exposé au grand jour les tensions latentes au sein du parti. Le président du groupe parlementaire, Christophe Mwando, a même plaidé pour le soutien de l’Union sacrée à la candidature de Mutita, ce qui a suscité une vive réaction d’Olivier Kamitatu, porte-parole de Moïse Katumbi, dénonçant une violation de la ligne politique du parti.

Vuanga reste droite dans ses bottes

Malgré les pressions, Christelle Vuanga maintient sa position. Elle défend une vision politique fondée sur le travail, l’intégrité et l’inclusion des femmes. Sa posture reflète une volonté d’émancipation des logiques partisanes rigides et de recentrage sur l’essentiel : l’efficacité au service du peuple.

Une élection sous tension

La plénière du 13 novembre, où sera élu le Rapporteur adjoint, s’annonce décisive, tant pour le paysage politique interne à l’Assemblée que pour l’avenir d’Ensemble pour la République, désormais confronté à la gestion d’une crise de cohésion et de leadership.

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