Dans la nuit du jeudi au vendredi, entre 22h et 3h, des éléments de la DEMIAP et de la Garde républicaine ont fait irruption au domicile du professeur Néhémie Mwilanya, figure influente de la scène politique congolaise. Selon des sources concordantes, le policier chargé de la garde du domicile a été arrêté, plusieurs biens ont été emportés, mais rien n’a été trouvé.

Cette opération intervient dans un contexte où le professeur Mwilanya, ancien directeur de cabinet de Joseph Kabila, s’est récemment rendu au conclave de Nairobi, où il a participé à la création du mouvement « Sauvons la RDC », en collaboration avec des membres de l’opposition et de la société civile. Sa stature en fait un acteur suivi de près, et cette perquisition soulève de sérieuses questions sur l’état de droit en RDC.

Face à cette intimidation, le professeur Mwilanya a déclaré :

« Les ténèbres ne régneront pas toujours sur le Congo. »

Si les autorités n’ont communiqué aucune justification officielle, l’incident alimente un climat d’intimidation et d’inquiétude, même parmi ceux qui ont servi aux plus hautes fonctions de l’État. Pour les observateurs, il illustre la fragilité des protections légales et la persistance de pratiques autoritaires qui menacent la transparence et la sécurité des citoyens.

Malgré cette pression, le professeur Mwilanya conserve une stature morale et politique qui inspire de nombreux Congolais. La vigilance des citoyens et de la communauté internationale reste cruciale pour préserver l’État de droit et les libertés fondamentales en RDC.

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