La direction du Parc de la Vallée de la N’Sele, situé à la périphérie est de Kinshasa, a tiré la sonnette d’alarme face à une menace imminente d’attaque par la milice Mobondo. Connue pour ses actions violentes dans l’ouest du pays depuis 2022, cette milice a été impliquée dans plusieurs massacres dans les provinces du Kwilu et du Mai-Ndombe.

Dans un message adressé aux autorités, les responsables du parc appellent à une intervention urgente des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), craignant que le site considéré comme un patrimoine écologique et touristique national ne soit pris pour cible.

Un joyau en péril

Le Parc de la Vallée de la N’Sele est non seulement un espace de préservation de la biodiversité, mais aussi un site de détente et de loisirs qui accueille chaque semaine des milliers de visiteurs. Sa destruction ou occupation par des milices armées porterait un coup dur aux efforts de conservation, à l’économie locale et à l’image même de la capitale.

Un contexte d’insécurité croissante

Depuis deux ans, la milice Mobondo mène une insurrection communautaire armée dans l’ouest de la RDC, causant des centaines de morts, des pillages, et des déplacements massifs de populations. Sa progression vers Kinshasa inquiète, d’autant que l’État peine encore à rétablir l’autorité dans les zones touchées.

Les gestionnaires du parc insistent : sans déploiement militaire rapide, les conséquences pourraient être irréversibles aussi bien pour la faune que pour la population riveraine.

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