Un drame est survenu récemment dans le quartier Matadi-Kibala, dans la commune de Mont-Ngafula, où un homme a perdu la vie après avoir consommé un mélange de produits dits stimulants sexuels. Selon la police, la victime avait ingéré « Power Mutu », du lait Nestlé, Vigoral et du tramadol, avant de subir un choc fatal en plein acte sexuel.
Les autorités sanitaires mettent en garde contre les dangers de ces pratiques, qui consistent souvent à mélanger plusieurs substances dans l’espoir d’améliorer la performance sexuelle. Cette délicatesse illustre les conséquences mortelles d’une consommation non contrôlée de produits stimulants et l’ignorance des effets secondaires potentiellement fatals.
Au-delà de cette individualité, l’affaire renvoie à des questions sociales : l’oisiveté, le chômage et la précarité sexuelle apparaissent comme des facteurs qui poussent certains hommes à recourir à des pratiques dangereuses pour satisfaire leur manque de perspectives.
Les spécialistes appellent à une sensibilisation urgente sur les risques liés aux stimulants sexuels et à la consommation de médicaments non prescrits, tout en soulignant la nécessité de programmes de formation et d’emploi pour réduire l’oisiveté et ses conséquences.
Ce décès tragique est un signal d’alarme sur les dérives liées à la sexualité comme échappatoire à la crise sociale, et invite les pouvoirs publics à agir pour protéger la santé et la vie des citoyens.
