La suspension des activités des partis politiques PPRD, Piste pour l’Émergence, ATD, LGD et AAP suscite de vives réactions dans le paysage politique congolais.

« J’exprime ma profonde indignation face à ces décisions du gouvernement. Cette mesure brutale, arbitraire et manifestement politisée constitue une atteinte grave au pluralisme politique, pilier essentiel de toute démocratie véritable », déclare Delly Sessanga, président d’ENVOL, parti de l’opposition.

Selon lui, la suspension est « disproportionnée et attentatoire aux libertés publiques », et soulève « de sérieuses interrogations quant au respect des principes constitutionnels et du pacte républicain ».

Ces partis, tous membres du mouvement « Sauvons la RDC » et présents au Conclave de Nairobi les 14 et 15 octobre 2025, se voient reprocher de s’associer au condamné à mort Joseph Kabila pour des actes qualifiés de « trahison » par Kinshasa. Pour l’opposition, cette justification masque une véritable volonté de réduire au silence les voix dissidentes et de limiter le débat démocratique.

La communauté politique nationale et internationale suit de près ces évolutions, qui risquent d’accentuer les tensions dans un contexte déjà fragile pour la démocratie congolaise.

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