L’Assemblée nationale de la RDC a procédé le mercredi 29 octobre au remplacement d’Augustin Matata Ponyo Mapon, ancien Premier ministre et député. Cette décision intervient après sa condamnation définitive par la Cour constitutionnelle, assortie d’une interdiction d’exercer toute fonction publique.
Augustin Matata Ponyo avait été poursuivi dans le cadre du dossier du parc agro-industriel de Bukanga-Lonzo, projet lancé lorsqu’il dirigeait le gouvernement entre 2012 et 2016. La Cour constitutionnelle l’a reconnu coupable de détournement de fonds publics.
Fin de mandat immédiate
Le siège de Matata Ponyo a ainsi été attribué à son suppléant, conformément aux procédures prévues pour les élus définitivement condamnés.
Réactions partagées
Du côté de ses partisans, on dénonce un « règlement de comptes politique ». Pour ses détracteurs, il s’agit d’un signal adressé à l’ensemble de la classe dirigeante dans un contexte où la lutte contre la corruption reste un enjeu majeur en RDC.
Augustin Matata Ponyo conserve toutefois une audience importante au sein d’une partie de l’opposition et de certains milieux économiques, où son profil technocratique continue de susciter de l’intérêt.
Il sied de noter qu’Augustin Matata Ponyo a été aperçu à Nairobi aux côtés de Joseph Kabila lors de la création de la plateforme de l’opposition « Sauvons la RDC » qui est dirigée par l’ancien président de la RDC
