La famille de Grâce Lukuna, vit dans l’inquiétude après la disparition de leur enfant, enlevée par des hommes armés en tenue civile à bord d’une Jeep 4×4, selon les témoignages.

Selon les informations recueillies par actu26, Grâce avait reçu un appel téléphonique d’un collègue courtier le 26 octobre 2025, qui lui aurait fixé un rendez-vous le 27 octobre 2025 dans une agence immobilière aux environs du Rond-point Huileries.
Ce matin-là, vêtue d’une robe mauve et coiffée d’une perruque noire, elle se serait rendue au lieu convenu. Mais elle n’est jamais rentrée chez elle et son téléphone est resté éteint, déclenchant l’inquiétude de sa famille.

Un raid armé sur le domicile familial

Le même jour vers 13 heures, quatre Jeeps ont été aperçues devant la parcelle familiale de Grâce. Deux hommes armés, vêtus de costumes, ont sorti la jeune femme d’un véhicule et ont forcé l’entrée de la maison. Ne pouvant accéder à l’intérieur par la porte, ils ont fait entrer Grâce par une fenêtre ouverte pour récupérer un objet, avant de repartir.

Une voisine, témoin de la scène, a osé demander ce qui se passait, mais les hommes l’ont simplement sommée de se taire. Avant de quitter les lieux, ils ont interrogé Grâce sur la localisation de sa mère, qui se trouvait alors dans son champ. Ne la trouvant pas, ils ont amené la victime vers une destination inconnue, laissant sa famille et sa mère dans le désarroi.

Appel à la transparence et au respect des droits

Quel que soit le motif de sa détention éventuelle, la Constitution congolaise (article 18) garantit à tout citoyen le droit d’être informé des accusations portées contre lui, de consulter un avocat et d’être présenté devant un juge.
Sa famille, la Fondation Bill Clinton pour la Paix (FBCP) et l’association Outre Neuve asbl exigent donc :
• d’être informés de sa localisation ;
• de pouvoir lui permettre un accès à un avocat ;
• sa libération immédiate si aucune infraction n’est retenue contre elle.

Une communauté sous le choc

Ce cas soulève de vives inquiétudes dans le quartier et au-delà, alors que de tels enlèvements présumés par des hommes en uniforme civil restent trop fréquents. Les habitants dénoncent le climat d’insécurité et appellent les autorités à intervenir pour protéger les citoyens et respecter leurs droits fondamentaux.

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